L’ange de Munich, de Fabiano Massimi : le diable se niche dans les détails.

Intéressé depuis longtemps par la montée du nazisme et ses conséquences tragiques, la parution de ce roman a attiré tout de suite mon attention. D’autant plus que je me sens orphelin depuis la disparition précoce de Philip Kerr et avec lui son héros récurrent, l’inspecteur Bernie Gunther, que j’ai eu le plaisir de suivre dansLire la suite « L’ange de Munich, de Fabiano Massimi : le diable se niche dans les détails. »

Dolores Redondo, « La face nord du cœur » ou l’effroi du solo intégral.

Plantons rapidement le décor pour pouvoir ensuite parler de l’essentiel : tout débute par l’évocation d’un épisode traumatique vécue, dans sa jeunesse, par Amaia Salazar, à la fois héroïne de cette histoire et policière bénéficiant d’une intuition digne des plus grands enquêteurs. Entre parenthèses, ce point est intéressant, car par la suite le récit ne cessera deLire la suite « Dolores Redondo, « La face nord du cœur » ou l’effroi du solo intégral. »

« Séquences mortelles » de Michaël Connelly : un bon chasseur connaît sa proie.

Depuis plus de vingt ans, Michaël Connelly m’accompagne et maltraite les tablettes de ma bibliothèque. Je ne m’en cache pas, chacune de ses parutions est pour moi un évènement et je ne manque jamais de me la procurer pour m’empresser de rejoindre son univers. J’apprécie particulièrement toute la série des Harry Bosch, bien entendu, maisLire la suite « « Séquences mortelles » de Michaël Connelly : un bon chasseur connaît sa proie. »

« Leur âme au diable » de Marin Ledun : le plus dur, c’est la première…

Sur deux décennies débutant au milieu des années quatre-vingt, Marin Ledun nous propose un roman noir et policier autour du commerce des cigarettes manufacturées et de ses enjeux (financiers et sanitaires). Exprimé ainsi, le sujet peut sembler un poil rébarbatif, d’autant plus pour l’ancien fumeur que je suis et qui n’a réussi, pour l’instant, àLire la suite « « Leur âme au diable » de Marin Ledun : le plus dur, c’est la première… »

« Dans l’ombre du brasier » de Hervé Le Corre : mais il est bien court, le temps des cerises…

Roman noir, épique et tragique, enquête policière, odyssée infernale et hallucinée, récit historique évoquant une guerre civile doublée d’une révolution avortée, « Dans l’ombre du brasier » rassemble tous ces qualificatifs et bien plus. Dans ce livre sorti deux ans trop tôt, comme pour jouer les éclaireurs dans les commémorations de la Commune, Hervé Le Corre mobiliseLire la suite « « Dans l’ombre du brasier » de Hervé Le Corre : mais il est bien court, le temps des cerises… »

La machine Ernetti, de Roland Portiche : l’antidote idéal à la claustrophobie !

Aujourd’hui, je vous propose un pas de côté en abordant ce roman qui parvient à mêler les codes du thriller, de la science-fiction, de la littérature historique et du fantastique. Ça fait beaucoup, me direz-vous, mais Roland Portiche possède un talent indéniable pour brouiller les pistes, géographiques comme temporelles, pour nous offrir un livre quiLire la suite « La machine Ernetti, de Roland Portiche : l’antidote idéal à la claustrophobie ! »

« Traverser la nuit » de Hervé Le Corre : l’insoutenable attente de l’aube…

Justesse dans les descriptions du quotidien, choix des mots toujours pertinent, dans une écriture impeccable Hervé Le Corre patine son récit d’une ambiance noire, très noire, un long tunnel dépressif. Une nuit sans fin engloutit les trois protagonistes principaux, d’abord le flic, Jourdan, dont le métier a dévoré l’âme, et puis Louise, la jeune femmeLire la suite « « Traverser la nuit » de Hervé Le Corre : l’insoutenable attente de l’aube… »

Lëd de Caryl Férey : le noir frappé glacé !

Un livre de Caryl Férey offre toujours un voyage. Cette fois, l’auteur quitte l’Amérique latine pour tourner son regard vers l’est, la Russie, puis prend la direction du Grand Nord et la ville de Norilsk, en Sibérie. La découverte de cet univers industriel et pétrifié par le froid représente à mon sens un des intérêtsLire la suite « Lëd de Caryl Férey : le noir frappé glacé ! »

Leonardo Padura – L’homme qui aimait les chiens : quand le noir éclaire l’histoire

Là, j’aborde un de mes romans favoris. Sur le podium, je le situe juste une marche derrière Le nom de la rose, mais peut-être parce que j’ai un faible pour le Moyen-âge et que j’ai découvert le bouquin de Umberto Eco à la sortie de l’adolescence, un âge qui facilite l’exacerbation des passions. Bref, leLire la suite « Leonardo Padura – L’homme qui aimait les chiens : quand le noir éclaire l’histoire »

Après SILO, rejoignez la lumière avec OUTRESABLE, de Hugh Howey

Bon, je m’éloigne un peu des romans noirs pour revenir à une autre de mes passions littéraires, la science-fiction. Difficile pour moi de dire lequel de ces deux genres je préfère et ça se ressent certainement dans mes livres. En espérant ne pas être seul à vivre ce dilemme, faute de quoi je vais chercherLire la suite « Après SILO, rejoignez la lumière avec OUTRESABLE, de Hugh Howey »